Le lundi 27 juin dernier, un réseau de contrefaçon de vins bordelais situé dans le Médoc a été arrêté pour escroqueries. L'ampleur de l’arnaque "peut déjà être évaluée à plusieurs centaines de milliers de bouteilles", d’après le procureur de la République. Trois de ces suspects, ont été mis en examen pour "escroqueries en bande organisée et blanchiment", "tromperie sur la marchandise" et "falsification de denrées". Ils ont été libérés, sous contrôle judiciaire, avec une obligation de verser des cautions allant de 20 000 à 50 000 euros.
Mais ce n’est pas la première fois que le monde du vin français est secoué par ce type de scandale. On se souvient
du « Winegate » en 1973 qui avait vu des vins du Languedoc ainsi que de grandes quantités de Bordeaux, achetés en vrac, revendu sous des appellations contrôlées telles que Saint-Emilion, Pomerol ou Médoc. A la suite de cette affaire des années 70, les prix chutèrent ainsi que l’exportation de nombreux vin de renom français. Suite à ce scandale une réglementation plus stricte fût mise en place via l’utilisation de l’expression obligatoire « mis en bouteille au château… ». Mais celle-ci ne semble pas suffire pour assurer la provenance des bouteilles.